20060701

 
Liste de listes perdues

Bonjour chers amis : pas de musique ce soir, au lieu je vous fournis une sorte de gris-gris écrit. Le mois passé, durant ma visite à Paris, j’ai rencontré Mme Dominique Lorain, une écrivaine qui actuellement s’occupe d’un livre sur de listes.

Moi, quand on me parle de listes, je pense toujours au chef-d’œuvre, The Book of Lists. Publié pour la première fois aux années 70, ce bouquin collectionnait de personnages inoubliables et de comportements bizarres. C’est là où j’ai appris pour la première fois qu’est-ce que c’est la nymphomanie (il y avait une liste des 10 nymphomanes mieux connus par l’Histoire), les anormaux anatomiques, et le problème croissant ces dernières années de la combustion spontanée.

Mais Dominique m’a concentré sur l’idée qu’une liste peut beaucoup réveler sur une personne. Donc moi j’ai commencé à créer une liste, voilà 10 listes que j’ai vraiment cheries mais qui sont actuellement perdues. Bref, une liste des listes perdues.

1. Une liste des noms des chats qui habitent la Casa Azul, maison de Frida Kahlo à Coyoacán, D.F., Mexico, écrite en cahier, 1995. J’ai constaté de nombreux chats là-bas, et puis j’ai demandé de jardinier leurs noms, et je les ai soigneusement écrits au cahier. Tout pour rien, évidemment.

2. Une liste illustrée de la gamme de produits de tissu de wax style africain que j’ai conçus pendant mon séjour à Accra, Ghana, 1990, en cahier de l’école maternelle. Un des mes rares projets visuels.

3. Une liste des albums vinyles que j’ai eus, en forme de base de données électronique, composée sur un IBM PC 1ère génération et sauvé sur une disquette de 5 1/4 pouces, vue plus récemment en 1987.

4. L’assistance à une soirée très géniale qui a eu lieu chez Samassekou, quartier Russia, Accra, Ghana, au mois d’octobre, 1990, les noms des personnes qui étaient là, leur pays d’origine, et les langues qu’ils ont pu parler. Si je me rappelle bien, nous avons eu plus de 20 langues entre nous et il fallait au moins quatre langues différentes pour se causer : hausa, bambara, anglais, et akan.

5. Une liste en forme de cahier de tous repas partagés entre moi et ma copine Elizabeth entre novembre 1995 et mai 1997, perdu mystérieusement en autobus, mai 1997. On a redémarré de zéro, et ce cahier j’ai toujours, mais il n’y a pas grand-chose là-dans.

6. Une liste de chansons en répertoire de groupe Straight Edge, en lequel j’ai joué la basse électrique, en forme de table de données électroniques, laissée à côté en été 1996, quand j’ai quitté le groupe.

7. Une liste de livres classiques que j’ai lus à la suite d’avoir assisté à une performance en 1986 de Samson, l’oratorio d’Haendel, à partir de Paradis Perdu de John Milton, la liste elle-même étant perdue en 1988.

8. De listes diverses de morceaux de jazz joués aux ondes radiophoniques de WKCR entre 1988 et 1989, chacune datée et organisée par titre, artiste et album. Vraiment un réseau pour examiner mon goût musical et comment il a évolué pendant ces dernières années.

9. Une liste de trajets de vélo accomplis en juillet 1998, à Brooklyn, N.Y., un mois où j’ai pédalé plus de 1,600 km. Je me demande toujours combien de circuits de Prospect Park et Central Park il me fallait pour arriver à ce but.

10. Une liste de lettres écrites lors de mon séjour en Afrique bien dactylographiée et notée par date, adressé, et sujet, et numérotée par correspondant, une liste qui sert comme indexe aux copies carbones de ces mêmes lettres que j’ai aussi gardées. Ca, c’est un trésor ; il faut que je le trouve. Souvent je pense que je ne fasse que retracer les mêmes thèmes dans ma correspondance pendant de décennies ; ça me ferait plaisir de pouvoir la regarder.


20060528

 
Comment bouger en été

Bonjour chers auditeurs! Comme vous avez vu je me suis éloigné un tout petit peu de la Fièvre Madiaba pendant ces semaines recentes.

Parfois il m'arrive l'idée de grogner en anglais mais ça passe vite après quelques essais. Drôle pourtant comment un anglophone comme moi ne puisse communiquer qu'en langue étrangère ses conseils au champ de la musique. Et il me semble d'après un sondage tout scientifique que mes auditeurs soient presque tous de l'anglophonie aussi. Donc esperons-nous un certain frisson d'apprendre les nouveaux morceaux par rapport de la langue française?

Ces idées se larguent facilement quand je pense à mon sujet d'aujourd'hui: la Lily Allen, chanteuse britannique toute fraiche, toute nouvelle, toute prête à nous fournir la bande originale sonore de l'été qu'on commence à entamer.

Mais qu'est-ce qu'on demande de ses "morceaux d'été" ? Moi je ne sais pas tellement—je me rappelle un de ces soi-disant chansons, "Summer Never Ends," de Northern State, un trio de rap féminin originaire de Long Island, NY. Et pourtant mon moment plus rencheri de l'écoute de cette chanson ? C'est à la sortie du stationnement de l'IKEA d'Elizabeth, New Jersey en voiture de location pleine de meubles. Pas d'été non plus; c'était au mois de février 2005. Quel divertissement estival !

Carolina, ma spécialiste sur ces affaires de goût de musique, m'est d'accord pourtant que la fonction d'une telle chanson, c'est modeler les voeux. Certains souhaitent de jours sans cesse à la plage, les trajets en bagnole ouverte, le soleil qui brille sans brûler, les nouvelles connaissances, les baiser volés, ainsi de suite... Alors on met sa chanson et puis les telles choses arrivent.

Donc pour aboutir à ces plaisirs estivaux je te conseille à pleine vitesse les morceaux de Lily Allen. Elle chante la vie quotidienne britannique de la XXIème siècle comme The Streets mais toujours avec un sourire. Elle chante les affirmations féminines comme M.I.A. mais Lily ne fait pas mine de tirer au fusil. Elle chante les faits-divers de la sociète comme Nellie McKay mais une Nellie bien trempée aux rythmes de ska et de blue beat et puis laissée à côte secher au soleil antillais. Elle chante l'amour fou comme Clarika mais en argot anglais.

Je vous fournis, chers auditeurs, trois sélections de son oeuvre: LDN, Sunday Morning, and Knock 'Em Out. Pour en payer une propre copie toi-même il faut attendre jusqu'en juillet. Et me demandes-tu comment moi je les ai trouvées ? Mon ami néerlandais Jan m'a invité à son cercle d'échange de morceaux et puis Hera, une des membres, nous a conseille Lily. Donc ça passe de l'Angleterre, aux Pays-Bas, à New-York, et puis chez toi. Vraie contagion pareille à la Fièvre Madiaba !

Eblouissez-vous et beaux ondes d'été !

20060428

 
Compte comme Kimbo: etá, filî, kiau-wa

Pardon, mes amis et lecteurs, je veux jamais te gêner, mais la sélection aujourd'hui est originalement en anglais et je n'ai fait que recopier.

Kimbo (cricket) is 5 foot, 6 inches in height, with mustaches and long beard; in middle life, and is intelligent. He was born at Waw-Ko-Ba, a town in the Mendi country; his father was a gentleman, and after his death, his King took him for his slave, and gave him to his son Bon-ga, residing in the Bullom country. He was sold to a Bullom man, who sold him to a Spaniard at Lombako. He counts thus: 1. etá, 2. filî, 3. kiau-wa, 4. náeni, 5. lóelu, 6. wêta, 7. wafurá, 8. wayapá, 9. tá-u, 10. pu.

Never saw any books in his country. When people die in his country, they suppose the spirit lives, but where they cannot tell.

From John Warner Barber. A History of the Amistad captives: Being a Circumstantial Account of the Capture of the Spanish Schooner Amistad, the Africans on Board, their Voyage, and Capture near Long Island, New York, with Biographical Sketches of Each of the Surviving Africans. 1846.

Cet extrait est donc un des maquettes biographique, celle-ci de Kimbo, un des esclaves à bord l'Amistad. J'ai vu au Metropolitan Museum of Art, dans l'exhibition de Kara Walker qui a lieu jusqu'au 30 juillet 2006. Le livre est ouvert à la page de Kimbo.

Ce qui me frappe c'est l'identification du pays par la cosmologie et les chiffres cardinaux. Je me demande, est-ce que ça suffit pour m'identifier?




20060330

 
Tendresse méchanique

Hier soir je suis allé voir Birdy Nam Nam, un orchestre français d’origine composé de quatre DJs ou turntablistes (et voilà le français bête ça). Vous mes chers lecteurs de la France métropolitaine les connaissez sans doute, en fait il a paru que tout jeune français qui se trouve à New-York s’y est assisté. Ca doit être le service national.

Comme toujours, moi je veux te partager quelque chose. Aux années 80, aux premières lueurs de l’aube d’hiphop, moi c’était domicilié à New-York ; moi et 7,5 million d’autres. On a beaucoup aimé aller danser comme tous les jeunes depuis toujours. Et nous très a la mode on va en boîte, on danse aux rythmes d’hiphop. Le DJ met de disques sur la table et puis un animateur, c’est-à-dire un MC, chante au style des antillais. (Mon petit cercle d’amis n’est allé rarement aux boîtes de rap.) Et on danse jusqu’à fatigué. La danse, c’est comme la guerre entre homme et femme, une façon très directe de montrer la sexualité. Donc selon moi, cette musique assez concrète créée des morceaux minimaux de soul et R ’n’ B signifie intimement tout à la fois les joies et les effrois que la jeunesse m’a amenés.

Entendre Birdy Nam Nam, pourtant, on retrouve le rythme par voie de l’art. Hier soir au Knitting Factory nous étions presque 150 personnes (toutes belles comme d’habitude) et on n’a pas dansé. Si, on se bougeait la tête comme une vague çà et là, mais ce n’est pas la danse, ça. Les gars savaient bien jouer leurs instruments et les mix m’ont vraiment étonné parfois. Et le solo de DJ Pone, où il a déconstruit The Big Payback de James Brown à la mode des années 80s, ce m’était le moment le plus tendre du show.

Le temps coule bien, c’est évident : sur son 2éme disque, LL Cool J nous a partagé un bande éblouissante, « I Need Love, » un des premiers morceaux de rap qui traitait l’amour et la tendresse. Aujourd’hui, 20 ans plus tard, l’effort de générer d’une base de matières anciennes de nouveaux formes d’hiphop comme fait doucement Birdy Nam Nam, ainsi que le progrès indomptable de la technologie, nous a mené au point où la nostalgie et la tendresse se sont alliées aux formes musico-technologiques une fois perçus comme méchaniques, comme de symptômes de l’aliénation humaine du fin de siècle.

Site internet de Birdy Nam Nam ; leur morceau “Escape”


Beaux ondes!


20060324

 
Ecouter la distance entre nous

Merci bien de m'avoir suivi jusqu'à ce point. Aujourd'hui la Fièvre Madiaba va traiter le son des années 70, le minimalisme croisé aux racines de rythme et blues. Même si ce n’est pas un minimalisme formel comme Terry Riley ou Steve Reich. « There was a time » de James Brown s’est composé de sons simples : un tambour, un cymbale, le guitare qui répète hypnotiquement sur un seul mésure, les cris de Godfather of Soul, et parfois les Horny Horns de Fred Wesley et Maceo Parker. Il n’y a même pas de refrain, c’est une simple répétition tout au long de la chanson. Je ne vous offre le morceau en téléchargement parce qu’il fait partie de la patrimoine culturelle mondiale et vous l’avez déjà, j’en suis sûr.
Pour ceux comme JB qui ont de présence ; qui brille en concert, cette façon de cultiver un groove offre un cadre pour ranimer une salle à danser. Les musiciens peuvent continuer jouer quand le chanteur répond aux auditeurs. Ca change, c’est en flou, la seule chose qui existe en permanence c’est le rythme.
Depuis la Corne d’Afrique pourtant venait un chanteur bien doué sur ce plan de charme et de passion. Je parle d’Alemayahu Eshete, que l’on connaît bien de ses apparences au série Ethiopiques de la compagnie Buda Musique. Sur ce morceau, « Tchero Adari Nègn, » ou « Je me débrouille à moi-même, » on illumine toutes les conjugaisons de danser. Soit le rythme sans cesse de la guitare, soit l’orgue électrique qui harmonise aux refrains, soit le solo de la guitare qui unit les modes de l’Orient aux celles de l’Occident, soit la voix magique d’Alemayahu lui-même : il aboie, il chante, il crie comme une mère témoigne à la mort de son enfant unique. Juste après le solo de guitare, il commence à crier sans mot ; sa voix posée donc sur ce figure de guitare indomptable c’est un souvenir pour toujours. Inoubliable !
Quelques ans plus tard à l’archipel britannique, on commence a connaître les voix doublées de Delta 5. Cette quintette originaire de Leeds, un des villes défavorises du Nord de l’Angleterre, a commis à la bande ce morceau « Mind Your Own Business. » Tu entendras comment les filles chanteuses entament les vers ; on les chante clairement comme à la façon de New Wave anglaise, mais après la première répétition elles commence à les mélanger. Tout cours vers l’avenir sur un seule accord, une chanson tellement simple. Mais juste avant la fin, il faut attendre le solo de guitare ; pas si compliqué comme celui de l’Ethiopie, celui-là semble pareil au bruit de brûler son bras au surface chauffé de poêle de sauter.

Ethiopiques 8 : Swinging Addis (Alemayahu Eshete) disponible ici
Rough Trade Shops Post Punk Vol 01 (Delta 5) disponible ici
Attends le vendredi pour les morceaux en téléchargement, s'il vous plaît!

20060316

 

Rassemblements populaires

Félicitations de New-York ! On s'amuse très bien ici ces jours-là.
Aujourd'hui je te partage comme toujours de morceaux parfois
intéressants ou divertissants. Le weekend passé on a fêté le 2ème
anniversaire de la petite Dédéau, l'enfant du grand-frère Karamoko.
Comme toutes les fêtes à la mode malienne, on mange très bien d'une
espèce de volaille, patates frites, et les feuilles vertes à la
vinaigrette. Comme toutes les fêtes à la mode néoyorqueña, on a bien
goûté de gâteau bien sucré. Et comme toute fête du monde entier, on a
regardé de vidéos pour animer la foule et pour faire danser.

Habituellement on regarde les clips de Sekouba Bambino Diabaté chez
Karamoko. On ne sait pas pourquoi, je doute fort qu'il en manque
d'autres, parce que je leur ai fourni un belle disque DVD de clips du
style couper-décaler il y a quelques mois. Comme mes lecteurs savent
bien, pourtant, aux fêtes familiales, on veut toujours écouter quelque
chose pour se rappeler les derniers regroupements familiaux. Donc
comme souvenir, de la famille de la petite Didi à toi, je te présente
mon morceau favori de Sekouba Bambino, c'est « This
is a Man's, Man's, Man's World
, » ce vieux combinaison du
chauvinisme masculin et tendresse féminine bien incarnée au Godfather
of Soul, James Brown. J'adore le kora et la façon dont il est joué ici
; c'est comme un joli mélange de cultures. Cherche donc l'album « Sinikan
» aux boutiques locales.

Mais le lendemain je me suis dirigé vers la musique en vedette. On a
vu le lundi soir sur East Houston Street. Il y avait The Grates, un
trio de l'Australie qui a eu beaucoup d'énergie. Je suis arrivé juste
au moment d'entendre leur morceau final. Et puis Corinne Bailey-Rae,
une chanteuse très sérieuse et britannique. Il semble qu'elle et son
album est au moment présent le numéro un sur la table britannique de
musique populaire. Elle a bien chanté ses chansons originaires mais
depuis lors j'ai perdu un peu les mélodies qu'elle nous a animées.
C'est sûr qu'un jour sa voix s'entendre aux ondes mondiaux.

Et puis, en 3ème position, place d'honneur de boîtes à New-York, C'est
Guillemots. Non, je ne dis pas les petits trucs aux clés des machines
à écrire, comme « ou ». Leur nom est pris du nom d'une sorte de
volaille de l'Angleterre. Buf. Celle qui joue contrebasse, c'est
canadienne. Celui qui frappe à la batterie, c'est écossais. Celui qui
joue au guitare, à machine à écrire et aux jouets divers
d'électromenagère, c'est brésilien. Et l'animateur en chef, c'est de
Birmingham, au nord de l'Angleterre.

Peut-être c'est moi. Peut-être c'est grâce au peu de concerts où
j'assiste depuis les années du lycée. Mais j'adore la musique et ceux
qui la joue devant moi. Si l'on fouille l'internet pour autres
chroniques de ce même concert, on dirait que rien ne leur rend
contents, ces gars-là. Ce que moi j'ai vu, c'est un orchestre qui nous
a vraiment donné de leur cœur tout entier. Moi, j'ai commencé à
chanter les vers même si je ne les ai connaissais pas. J'ai même
pleuré. Peut-être ce serait un meilleur concert si tout était
improvisé. Mais, mon cher, avec un « si » on peut mettre tout Paris en
bouteille. On n'a qu'à assister au concert que l'orchestre présente.

Il me semblait comme l'orchestre était toujours au point de se dégager
complètement. Le guitariste jouait les petits blocs de bruit, la
contrebassiste jouait à sa façon bien régulière mais avec toute son
attention sur le pianiste, et le batterie ? Disons qu'il a fait un
bruit lui-même assez joyeux. Mais avec tout ça, les chansons ont
vraiment eu un gout de fraîcheur, plus proches et plus directes que
les versions enregistrées au nouveau disque « From
The Cliffs
. »

Je vous partage donc une sélection de ce disque, voilà « Trains
to Brazil
, » un des mes bien aimés de la collection.

Comme la fois dernière : beaux ondes, chers auditeurs.


20060310

 

Samedi soir, dimanche matin

Ne t'inquiète pas ; La Fièvre Madiaba va te fournir de bons morceaux pour le weekend qui arrive.

Le samedi soir, c’est pour danser. Je vous partage un de mes morceaux favoris de la Côte d’Ivoire. Celui-là, entitulé Victoire, me semble très proche au style de couper-décaler, mais on m'assure que c'est le zouglou. L’animation, c’est de la part de Petit Yodé et l’Enfant Siro, et il est paru sur le marché et en boîte en 2004. Ca bouge comme il faut pour deux minutes du métrage, et puis toute porte ouvre à l’ivresse et la joie. On commence à chanter sans mot et le chanteur échange de barres avec un jouer de batterie, quelqu’un qui battre jusqu’à fatigué sur un rototom ou une espèce de petit djembe. En voyage au Togo, j’ai entendu une fois une cassette du maître nigérian d’orchestre Sikilu Ayinde Barryster avec les mêmes sonorités. Disponible sur le CD « Victoire » de Petit Yodé et l’Enfant Siro.

Et puis le lendemain, pour tes besoins spirituels je te partage une partie d’une messe indigène du Brésil. C’est la production de Marlui Miranda, un de grandes personnes de la musique populaire du Brésil. Moi, j'ai trouvé la Miranda pour la première fois sur un disque de Gilberto Gil, et j’ai prêté ce disque, « IHU 2 : Kewere: Rezar: Prayer » de la bibliothèque avec enthousiasme. Elle l’a confectionné toute la suite de la messe des langues indigènes.

Chaque fois que je l’écoute, la fraîcheur de ce morceau, ‘Comunhão,’ m’étonne. Je n’écoute que rarement à la musique chorale, mais quand le tonnerre du tam-tam arrive vers le 4ème minute, ça me faire gémir franchement. Essaie-le toi-même.

Beaux ondes, et bon weekend !


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