20060316

 

Rassemblements populaires

Félicitations de New-York ! On s'amuse très bien ici ces jours-là.
Aujourd'hui je te partage comme toujours de morceaux parfois
intéressants ou divertissants. Le weekend passé on a fêté le 2ème
anniversaire de la petite Dédéau, l'enfant du grand-frère Karamoko.
Comme toutes les fêtes à la mode malienne, on mange très bien d'une
espèce de volaille, patates frites, et les feuilles vertes à la
vinaigrette. Comme toutes les fêtes à la mode néoyorqueña, on a bien
goûté de gâteau bien sucré. Et comme toute fête du monde entier, on a
regardé de vidéos pour animer la foule et pour faire danser.

Habituellement on regarde les clips de Sekouba Bambino Diabaté chez
Karamoko. On ne sait pas pourquoi, je doute fort qu'il en manque
d'autres, parce que je leur ai fourni un belle disque DVD de clips du
style couper-décaler il y a quelques mois. Comme mes lecteurs savent
bien, pourtant, aux fêtes familiales, on veut toujours écouter quelque
chose pour se rappeler les derniers regroupements familiaux. Donc
comme souvenir, de la famille de la petite Didi à toi, je te présente
mon morceau favori de Sekouba Bambino, c'est « This
is a Man's, Man's, Man's World
, » ce vieux combinaison du
chauvinisme masculin et tendresse féminine bien incarnée au Godfather
of Soul, James Brown. J'adore le kora et la façon dont il est joué ici
; c'est comme un joli mélange de cultures. Cherche donc l'album « Sinikan
» aux boutiques locales.

Mais le lendemain je me suis dirigé vers la musique en vedette. On a
vu le lundi soir sur East Houston Street. Il y avait The Grates, un
trio de l'Australie qui a eu beaucoup d'énergie. Je suis arrivé juste
au moment d'entendre leur morceau final. Et puis Corinne Bailey-Rae,
une chanteuse très sérieuse et britannique. Il semble qu'elle et son
album est au moment présent le numéro un sur la table britannique de
musique populaire. Elle a bien chanté ses chansons originaires mais
depuis lors j'ai perdu un peu les mélodies qu'elle nous a animées.
C'est sûr qu'un jour sa voix s'entendre aux ondes mondiaux.

Et puis, en 3ème position, place d'honneur de boîtes à New-York, C'est
Guillemots. Non, je ne dis pas les petits trucs aux clés des machines
à écrire, comme « ou ». Leur nom est pris du nom d'une sorte de
volaille de l'Angleterre. Buf. Celle qui joue contrebasse, c'est
canadienne. Celui qui frappe à la batterie, c'est écossais. Celui qui
joue au guitare, à machine à écrire et aux jouets divers
d'électromenagère, c'est brésilien. Et l'animateur en chef, c'est de
Birmingham, au nord de l'Angleterre.

Peut-être c'est moi. Peut-être c'est grâce au peu de concerts où
j'assiste depuis les années du lycée. Mais j'adore la musique et ceux
qui la joue devant moi. Si l'on fouille l'internet pour autres
chroniques de ce même concert, on dirait que rien ne leur rend
contents, ces gars-là. Ce que moi j'ai vu, c'est un orchestre qui nous
a vraiment donné de leur cœur tout entier. Moi, j'ai commencé à
chanter les vers même si je ne les ai connaissais pas. J'ai même
pleuré. Peut-être ce serait un meilleur concert si tout était
improvisé. Mais, mon cher, avec un « si » on peut mettre tout Paris en
bouteille. On n'a qu'à assister au concert que l'orchestre présente.

Il me semblait comme l'orchestre était toujours au point de se dégager
complètement. Le guitariste jouait les petits blocs de bruit, la
contrebassiste jouait à sa façon bien régulière mais avec toute son
attention sur le pianiste, et le batterie ? Disons qu'il a fait un
bruit lui-même assez joyeux. Mais avec tout ça, les chansons ont
vraiment eu un gout de fraîcheur, plus proches et plus directes que
les versions enregistrées au nouveau disque « From
The Cliffs
. »

Je vous partage donc une sélection de ce disque, voilà « Trains
to Brazil
, » un des mes bien aimés de la collection.

Comme la fois dernière : beaux ondes, chers auditeurs.


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