20060330
Hier soir je suis allé voir Birdy Nam Nam, un orchestre français d’origine composé de quatre DJs ou turntablistes (et voilà le français bête ça). Vous mes chers lecteurs de la France métropolitaine les connaissez sans doute, en fait il a paru que tout jeune français qui se trouve à New-York s’y est assisté. Ca doit être le service national.
Comme toujours, moi je veux te partager quelque chose. Aux années 80, aux premières lueurs de l’aube d’hiphop, moi c’était domicilié à New-York ; moi et 7,5 million d’autres. On a beaucoup aimé aller danser comme tous les jeunes depuis toujours. Et nous très a la mode on va en boîte, on danse aux rythmes d’hiphop. Le DJ met de disques sur la table et puis un animateur, c’est-à-dire un MC, chante au style des antillais. (Mon petit cercle d’amis n’est allé rarement aux boîtes de rap.) Et on danse jusqu’à fatigué. La danse, c’est comme la guerre entre homme et femme, une façon très directe de montrer la sexualité. Donc selon moi, cette musique assez concrète créée des morceaux minimaux de soul et R ’n’ B signifie intimement tout à la fois les joies et les effrois que la jeunesse m’a amenés.
Entendre Birdy Nam Nam, pourtant, on retrouve le rythme par voie de l’art. Hier soir au Knitting Factory nous étions presque 150 personnes (toutes belles comme d’habitude) et on n’a pas dansé. Si, on se bougeait la tête comme une vague çà et là, mais ce n’est pas la danse, ça. Les gars savaient bien jouer leurs instruments et les mix m’ont vraiment étonné parfois. Et le solo de DJ Pone, où il a déconstruit The Big Payback de James Brown à la mode des années 80s, ce m’était le moment le plus tendre du show.
Hola, hola, holaaaaaaa.
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