20051031

 
On essaye toujours de reprendre cette douce emotion de l'amour pas si éloigné du simple amitié, n'est-ce pas? Moi si au moins. La vie n'existe sans lien aux gens, et une façon de décrire l'amour, c'est une manière de ne pas se décaler d'autres êtres humains.
Buf, je traine comme petit élève de deuxième cycle (c'est ça un gosse de 14 ans, n'est-ce pas? Dommage que moi je ne sois à la une de cette actualité scolaire.) Aujourd'hui je vous rappelle le cas de Pyeng Threadgill. Comme tout le monde doit savoir, Pyeng Threadgill, c'est une de premières interprètes de blues contemporain. Ce que m'amuse d'avantage, c'est qu'elle fait mine d'être une chanteuse telle que Jill Scott ou India.Arie dans son personnage de livret de disque et sur son site d'internet. Alors qu'elle chante comme rêvaient ces fillettes dernières lors d'être élève de deuxième cycle. Ces rèves de toute une page de carnet scolaire, avec de licornes et de cœurs brisés. Bref, c'est une rossignole assez comme Cassandra Wilson, mais sans ce lourdeur de cette vraie griotte du Mississippi. J'adore celle-là, mais l'a-t-on jamais écouter chanter une moindre note de joie si forte de bouillir le cœur de quelqu'un? En tout cas, faut pas passer un jour de plus sans écouter la voix si douce de Pyeng Threadgill. Ici elle interprète «When You Got A Good Friend», chanson bien répandue de l'œuvre de Robert Johnson. Tout le monde le connait, non? Pyeng s'est accompagnée d'un violoncelle joué de Dana Leong.

Violoncelle, pour mes lecteurs comme moi qui ne savent pas bien comment s'écrivent certaines choses en français, c'est-à-dire un instrument de musique à cordes plus gros qu'un violon. Instrument à cordes, c'est quelque chose comme un cora, instrument mythique de l'Afrique de l'Ouest, caractère du désert, des bandes de Fulani qui conduisent le bétail de pâture au marché, ainsi de suite. Tout les lecteurs de la Fièvre Madiaba devraient connaitre le cora. C'est un instrument de patrimoine humain, en fait. Faut pas mentionner le cora sans mentionner le disque de base de l'écoute de l'ère moderne, «anciennes cordes». Ce disque de 1970 enregistré en LP par des maîtres de cet instrument existe comme une sorte de pierre de Rosetta qui s'interpose entre l'histoire orale des griots, des familles Diabaté et Kouyaté, et l'histoire enregistré d'un môme de blog comme moi. Tout disque de musique mandingue s'est dérive de celui-ci. Je te jure. On n'écouterais jamais Oumou Sangaré, jamais Amadou et Mariam le couple aveugle, jamais Kandia Kouyaté sans se faire réference à «anciennes cordes».

Pour quelqu'un qui ne sait pas tellement comment parler français, je m'éloigne trop. Ecoutons donc à ces morceaux:
Pyeng Threadgill—When You Got A Good Friend Ta propre copie

Batourou Sékou Kouyaté—Ala La Ke Ta propre copie

Sidiki Diabate et Djelimadi Sissoko—Julu Kara Nayni

Comments:
Pyeng est généreuse dans sa voix et ses gestes. Trés attachée à ses racines africaines, elle chante Gorée ! Tout simplement sublime... Je l'ai vu en concert le 02 avril dernier à l'occasion du festival Banlieue bleue
 
Post a Comment



<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?