20051225

 
Faut de la musique pour mieux fêter
Je cherche de haut à bas pour de bons morceaux, pour quelque chose qui va vous plaire, chers auditeurs de la Fièvre Madiaba. Aujourd'hui, donc, lorsque tout le monde ne cesse de bouffer de dindon ou ailleurs, moi je me promene au métro à la recherche de ces morceaux. Certes, le jour de Noël, les magasins ne s'ouvre pas, mais je fouille ma collection pour vous réveler un choix quand même.

Derrière la porte no. 1, on trouve mon morceau favori de Paola Turci. On sait bien que les chanteuses populaires italiennes ne partage pas grand chose avec les techniciens du son et de la culture qui produisent les morceaux qui servent de montrer le goût élevé de l'écouteur, mais cette chanson, Luci E Misteri Di Cinecittà, m'enchante pourtant. Attention, mes auditeurs, à la façon qu'elle prononce "Richard Burton." Je vous assure de baigner dans cette vague charmante et étrange qui m'est l'accent italien. Achetez-le chez Amazon.

La seconde porte nous montre une confection de Sly and the Family Stone. Sly Stone nous a partager quelques exemplaires de son génie énorme aux années 70, mais il me semble que ce génie s'est occulté par le passage du temps. Ouais, comme nous dit Ecclesiastes, on vient et revient toujours à la poussière, mais ce que me frappe c'est la vitesse à laquelle cette vague poussiéreux peut presque couvrir un géant de la musique américaine.

Tant que archéologue, il y a un an que j'ai prêté son disque Dance to the Music de la bibliothèque à tout près. J'ai écouté en entier, oui, mais peut-être j'étais au volant ou en train d'emballer mes valises ou quelque chose qui m'en a distrait. Passons donc à l'heure qu'il est. Hier soir, je mets le système haut-fidélité en marche, choix randonné, et ce morceau éblouissant sort de haut-parleurs (comme vous le savez bien, moi en tant qu'étranger et bilingue, j'ai droit à me passionner extrêmement de certains mots français, éblouir en est un). Je me suis hâté de mettre le truc sur "répéter un" pour pouvoir en écouter plusieurs fois; je passais donc une demi-heure à l'écoute de ce morceau de 3m 25s.

La chose qui m'étonne, c'est la variété des idées qui se trouve là-dans. Ca commence avec une mélodie tout à fait tranquille, mais les trompètes arrive pour nous saluer. On passe jusqu'au 1m 34s et arrive au refrain et puis, c'est un sorte de descansa, accompagné seulement avec guitarre, et encore les cornes nous faire sortir du parquet. Je vois la composition en termes classique alors, comme une symphonie de soul. Il faut en écouter vous aussi.

Aux ondes prochains, chers auditeurs.

20051209

 
L'île de Mlle Moreau

Sûrement ce n'est pas moi seul qui décrie les chanteuses populaires d'aujourd'hui. Je ne sais plus si la Lindsay Lohan, par exemple, est un créature réel ou bien quelque chose confectionné au labo du scientifique du Mal. Passons donc au charme à l'échelle humaine de Jeanne Moreau. Tout le monde a déjà vu "Jules et Jim" debobiné sur l'écran, mais pour ceux qui ne sont pas trempés à la culture française il n'est pas bien connu que cette même Jeanne Moreau chante aussi. Ben oui, "Le tourbillon" s'est entendu a la bande originale de "Jules et Jim," mais elle a aussi quelques morceaux divers de choix à gouter. Je suis à prendre ou à laisser. A prendre definitivement.

Faut pas s'ignorer mes chers lecteurs, y inclue la Suzanne dynamique de l'Oregon. Un second morceau donc pour son après-ski, c'est l'indomitable Brigitte Fontaine, la voix des ennuis intercontinentaux, ici aux années 70 accompagnée par l'Art Ensemble of Chicago. Comme à la radio. Si La Fièvre Madiaba était une émission de radio, j'aurais dit pour terminer, "Beaux ondes," ou quelque chose tant charmante. A plus!

This page is powered by Blogger. Isn't yours?